Soldat, soldat veux-tu m’épouser avant de partir à la bataille, je ne peux pas me marier pour les yeux d’une jolie fille car je n’ai pas de chemise.
Danse avec les loups est un des films qui marque l'enfance. Esquisse de l'Ouest américain au XIXème siècle, ce long métrage est empreint de poésies. Une poésie liée à la rencontre entre deux cultures, conflictuelle à cette époque et qui se réunissent dans la lumière pour survivre. Une poésie retracée dans un journal, celui d'un soldat américain confronté à la solitude qui retrouve dans sa rencontre avec les indiens une humanité. Le voile de ses yeux fut levé. Ce film est aussi le témoin d'une époque oubliée, qui ne cherche ni à critiquer ni à prendre position. C'est le témoin d'un point de vue trop souvent laissé dans l'ombre de la gloire de l'homme blanc, celui de cet indien des plaines sauvages d'un ancien temps. Le film va au-delà. Il transgresse les codes cinématographiques classiques. Il donne une âme au cheval et au loup, éléments déterminants dans la construction de la personnalité du personnage principal. Il donne une image autre de la femme. Forte, guerrière, indépendante, tout en restant en adéquation avec les moeurs de ce siècle et la tradition indienne.
Ce film nous immerge dans les plaines sauvages du Grand Ouest américain, au milieu des bisons et des chevaux sauvage. Un western qui a du coeur, d'une musicalité époustouflante.
Les + :
- La musique
- La prise de conscience
- L'immersion dans une tribu indienne
- La fin sublime
- Quelques mots retenus
Les - :
- la durée du film (3 heures) mais il vaut la longueur.