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Le journal de Prospérine
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Etre étudiant(e) en droit

Etre étudiant(e) en droit

Radvydas S. , 2014, tous droits réservés

Radvydas S. , 2014, tous droits réservés

C'est pas dur la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste c'est de travers.

Coluche

Sujet de base dans mon cas en tant qu'étudiante en droit. Cet article relatera la réalité des faits de ce qu'un étudiant en droit vit chaque jour.

Petite intro' sur ma situation (histoire de vous exposer un peu ma situation)

Je vis, je mange, je dors droit depuis cinq ans maintenant. Pour vous présenter mon parcours, en des termes très généraux, j'ai effectué une licence de droit généraliste puis j'ai eu le génie de choisir l'option droit public en master 1 (attention à vous si d'éventuels privatistes passent par là). Pour les novices, le droit public c'est tout ce qui concerne la réglementation des relations entre l'administration et les administrés (alors que le droit privé ne porte que sur les relations entre personnes privées). Et quelle option ! Mais ma folie ne s'est pas arrêtée là, non, non. L'option de l'option sur laquelle mon choix s'est portée : le droit public des libertés. Je suis actuellement à la fin de mon master 2 Droit public, et j'envisage une double diplomation en RH et systèmes d'information. Voilà pour ma mini bio juridique. 

1. Le droit, une mine d'or intellectuelle

La formation juridique offre de véritables avantages pour toute personne qui ne sait pas trop quoi faire à la sortie du bac (aucune des matières étudiées en vous ayant véritablement passionnée) ou qui connait déjà un peu le domaine.

C'est surtout une formation qui aborde un grand nombre de domaines, que ce soit l'environnement, la santé, le sport, les assurances, le patrimoine, l'économie et je pourrais encore citer une infinité de choses ! Certes, vous restez dans l'étude de la réglementation de ces différentes matières, mais vous devrez forcément avoir des connaissances minimales pour bien comprendre et bien pratiquer. 

Pour autant, le droit exige une bonne culture générale (que ce soit pour les privatistes ou les publicistes). Il ne faut donc pas contenter d'apprendre les cours, mais bien lire abondamment, se tenir au courant de l'actualité, s'informer sur les problématiques abordées. Il est donc indispensable d'être de nature curieuse

Le droit apporte également un bon style d'écriture à force de gratter au fur et à mesure des années. Il faut aimer écrire, tout autant que l'oral, puisqu'on est emmené à débattre, défendre, exprimer sa pensée encore et encore (surtout pour les futurs avocats). 

2. Le droit, un domaine difficile à forte compétitivité 

Je pense qu'il ne faut pas se le cacher. La compétition est rude dans le domaine juridique. Rien que ma première année de licence, nous avions eu seulement 10% de réussite sans rattrapages, et 30% avec rattrapages. La seconde année, le chiffre s'est un peu élevé avec 50% de réussite. Une fois licence obtenue, le jeu est d'obtenir le Graal : le master 2 visé. Si en droit public la réussite est moyenne, s'en est autrement pour le droit privé. Il faut avoir conscience de cela sur ces années de droit pour rechercher un équilibre entre travail et détente, car le cliché selon lequel ce n'est pas la fête tous les jours est loin d'être faux. 

Pour revenir sur une note plus positive, les années de droit sont certes harassantes, mais surtout passionnantes ! 

A vos claviers, amis juristes ou néo-juristes !